top of page

​​​« Une femme en symbiose avec l'environnement minéral, animal et végétal. »

En dehors de sa pratique photographique, Charline Lancel réalise également des collages, centrés sur l’image de la femme en symbiose avec la nature.

 

À mi-chemin entre icône pénétrante et iconoclasme enfantin, ces collages ont pour Charline valeur double : à la fois artistique et thérapeutique. Elle le dit elle-même : d’un côté, cela a trait à l’enfance, avec la fascination presque fétichiste des livres d’image, des gravures dans les vieilles encyclopédies, etc… mais aussi du contact et de l’odeur des vieux papiers, qualité d’un temps passé, sensuelle et polychrome, mais également fragile. Une fragilité éprouvée par le travail des ciseaux, « glissant sur le papier comme des patins sur la glace. » À couper et découper, avec patience et minutie, Charline se calme, se détend, trouve une activité qui repose de la folie du monde ambiant. D’un autre côté, la pratique du collage en appelle en elle à ce qu’il y a d’impulsif, d’excitant et de spontané. Les images jaillissent, fusent, elles nous interpellent comme directes alors qu’elles sont le fruit d’un très long travail. Charline la glaneuse fait les brocantes, recueille les documents, les photographies vieilles d’un siècle, les livres d’images, premier stade d’une gestation qui arrive tout doucement à maturité. De sorte que celle qui a commencé, il y a une vingtaine d’années de cela, par coller des étiquettes sur des meubles, a fait du chemin au point de remporter au concours Art’Contest, où cinq de ses collages étaient présentés, le prix du public - un prix qui, de son propre aveu, est le prix du coeur ♡. Dans sa volonté de toujours vouloir défendre la liberté d’expression de la féminité, Charline présente une femme de plus en plus belle et libérée. La Vierge, la Madone, la Dame, la femme et la femme fatale.

bottom of page